De la vigilance, toujours de la vigilance. C'est ce qui est notamment exigé des forces de l'ordre, pour éventer certains coups. Cela, les éléments du commissaire divisionnaire Ouattara Lancinan, préfet de police de la région du Haut-Sassandra, et ceux du capitaine Kouadio Martin, commandant de la Compagnie de la gendarmerie à Daloa, semblent l'avoir compris et mis en pratique.
A preuve, l'opération qu'ils réalisent dans la soirée du 7 décembre 2018, où ils mettent hors d'état de nuire, deux individus suspects, en possession d'objets compromettants.
En effet, selon nos sources, alors qu'ils sont en service ce jour-là, au corridor situé sur l'axe Daloa-Guessabo, les éléments des forces de l'ordre arrêtent un véhicule de transport en commun, en vue d'un contrôle des occupants et des pièces. Nous sommes aux alentours de 18h.
Au cours de cet exercice, ils remarquent à bord du véhicule, la présence de deux individus faisant preuve d'un manque de sérénité totale. C'est curieux. En général, ce genre d'attitude est forcément problématique aux yeux des agents des forces de l'ordre.
Alors, ils montent à bord du véhicule et se mettent à fouiller les bagages de tous les passagers. Parvenus aux deux suspects, ils exigent de passer au crible leurs bagages. Mais ces derniers s'y opposent carrément. Ont-ils des choses à se reprocher ?
En tout cas, les gendarmes et policiers les descendent de voiture et fouillent leurs affaires. Là, on comprend à présent tout, du comportement de ces deux voyageurs que sont Kpahé Gnahé Marcel, 32 ans, et Oulaye Oulounébo, 38 ans, tous deux domiciliés à Bangolo. Il est, en effet, découvert dans leur sac, un fusil de calibre 12 à canon scié et une munition.
Appréhendés sur-le-champ, les deux hommes qui prétendent être des vendeurs de produits phytosanitaires, sont immédiatement conduits dans les locaux du commissariat de police du 1er arrondissement, à Daloa.
Interrogé en ces lieux sur ce qu'il fait de l'arme à feu dont il est présenté comme le détenteur, Oulaye Oulounébo laisse entendre que c'est pour assurer sa propre sécurité et non pour commettre des attaques.
Les agents des forces de l'ordre en rigolent à gorge déployée. Parce que pour eux, l'homme raconte tout simplement des foutaises. C'est pourquoi, le 10 décembre 2018, lui et son complice présumé, Kpahé Gnahé, sont déférés devant le parquet, à Daloa.
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